Du nom d’une ville des confins de la Russie, Sibai trace sur la matière une onde de cuivre, de turquoises et d’or. La lumière s’étire, se courbe, dialogue avec le noir de la nuit, comme un souffle venu des terres de l’Oural.
Chaque trait porte la mémoire d’une frontière, là où l’Europe et l’Asie se rencontrent, où la roche garde le secret des passages anciens.
Ici, tout oscille entre la retenue du roc et l’élan de la lumière : un paysage intérieur, tournoyant, dans un silence minéral.